McGulfin, mais pourquoi n'es-tu pas MacGuffin ?
McGulfin, McGulfin, mais d'où viens-tu, McGulfin? En fait, McGulfin est le fruit d'une erreur. Celle d'une oreille d'adolescent attirée par le 7ième art et qui, devant un documentaire consacré au maître du suspense, Alfred Hitchcok, a cru entendre le terme McGulfin, en lieu et place de: MacGuffin.
Je devais avoir 12 ans, peut-être plus, sans doute moins. C'était un week-end couch potatoes pendant lequel, télécommande en main, je zappais énergiquement sur les 6 chaînes qui s'offraient à moi. Je subodore que nous étions un dimanche, je hais les dimanches.
Rien ne m'intéressait. Jusqu'au moment où je suis tombé, yeux à écran, sur un documentaire dédié à Alfred Hitchcock qui, en bon sous-titre français, parlait en ces mots:
« Deux voyageurs se trouvent dans un train en Angleterre. L'un dit à l'autre : "Excusez-moi Monsieur, mais qu'est-ce que ce paquet à l'aspect bizarre qui se trouve au-dessus de votre tête ? - Oh, c'est un MacGuffin. A quoi cela sert-il ? - Cela sert à piéger les lions dans les montagnes d'Ecosse - Mais il n'y a pas de lion dans les montagnes d'Ecosse - Alors il n'y a pas de MacGuffin" . »
En résumé, le MacGuffin, c'est un prétexte, un déclencheur, c'est la rampe de lancement d'une histoire. C'est un élément qui sert à initialiser, à développer, voire à justifier un film. Souvent, le MacGuffin prend les traits d'un mystérieux objet matériel dont la description est vague et sans importance. Par exemple, dans « Les Oiseaux » d'Hitchcock, pourquoi le couple d'inséparables entraînent-ils toutes ces violences de la part des volatiles ? On ne le sait jamais, et on s'en moque.
MacGuffin / McGulfin, devant cette étourderie, j'aurai pu pousser un effroyable cri de Wilhelm. Néanmoins, le point positif, c'est qu'il est beaucoup plus aisé d'utiliser comme pseudo le méconnu McGulfin que le célèbre MacGuffin. C'est le constat que j'ai pu effectuer quand j'avais 20 ans et que je commençais à avoir accès au réseau.
McGulfin, Miscellanées et divagations, votre blog, est un endroit où l’on prend l’air. Il se compose d’articles hétéroclites, rédigés au fils des lectures, de l’humeur du jour, du temps disponible, etc. Il divague, passant d'un sujet à l'autre, sans aucune cohérence si ce n'est l'envie de partager et d'approfondir une information. Ainsi, il opte pour une composition web de ce genre littéraire, Les Miscellanées, qui se définit comme un: « composé de textes divers, « mélangés » avec une unité plus ou moins manifeste. C’est une technique de fragments, une sorte de mosaïque littéraire. »
Bonus: « Il n'y a pas de terreur dans un coup de fusil, seulement dans son anticipation, » Alfred Hitchcock.
Quel bel homme, cet Alfred !
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